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Dépistage du cancer du col de l'utérus

Questions fréquentes

Retrouvez ici les questions les plus courantes concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus.

Le dépistage
  • Le dépistage permet de repérer le plus tôt possible d’éventuelles lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus, des les surveiller ou de les soigner et ainsi, de prévenir l’apparition d’un cancer. Grâce au dépistage, 90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités.

    Si un cancer est détecté tôt, en général, les soins seront plus légers et permettront de préserver davantage la fertilité.

  • Entre 25 et 30 ans, le test de dépistage est à réaliser tous les 3 ans, après 2 tests réalisés à un an d’intervalle et dont les résultats sont normaux.
    À partir de 30 et jusqu’à 65 ans, le test de dépistage est à réaliser tous les 5 ans.

  • Vous pouvez réaliser un test de dépistage dès 30 ans en l’absence de dépistage antérieur. De manière générale, si vous n’avez pas réalisé de test de dépistage aux fréquences recommandées, rapprochez-vous d’un professionnel de santé qui saura vous indiquer quand et à quelle fréquence vous faire dépister.

  • Le cancer du col de l’utérus est causé par des virus appelés « papillomavirus humains » (HPV). Très fréquents, ces virus se transmettent le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration (un simple contact avec les muqueuses suffit). Le préservatif ne permet pas de s’en protéger complètement. Si les infections HPV disparaissent généralement en quelques mois, certaines peuvent persister et entraîner des lésions au niveau du col de l’utérus. Ces lésions peuvent évoluer vers un cancer. Cette évolution est lente puisqu’un cancer apparaît généralement 10 à 15 ans après l’infection persistante par le virus.

  • Que vous soyez vaccinée ou non, un dépistage régulier est nécessaire. En effet, la vaccination contre les virus HPV protège de la plupart des virus responsables des cancers du col de l’utérus, mais pas contre tous.
    La vaccination et le dépistage sont deux méthodes de prévention complémentaires du cancer du col de l’utérus.

  • Le test du dépistage est réalisé à partir d’un prélèvement de cellules au niveau du col de l’utérus, appelé prélèvement cervico-utérin (ou communément « frottis »). Celui-ci prend quelques minutes.
    L’examen s’effectue chez un professionnel de santé. Vous êtes installée en position gynécologique. Le professionnel insère un spéculum dans le vagin afin de visualiser le col de l’utérus. Il prélève des cellules au niveau du col de l’utérus à l’aide d’une petite brosse. Ces cellules prélevées sont introduites dans un récipient qui sera envoyé au laboratoire pour analyse.
    Cet examen n’est pas douloureux, même si une gêne peut être ressentie.

  • Être enceinte n’empêche pas de faire un test de dépistage : ce geste n’est dangereux ni pour vous, ni pour votre bébé.
    Votre médecin ou votre sage-femme peuvent vous proposer d’en faire un soit lors de votre premier examen prénatal obligatoire, au cours de votre premier trimestre de grossesse, soit au cours de la visite post-natale.

En pratique
  • Si vous avez réalisé un test de dépistage selon les intervalles recommandées (3 à 5 ans selon votre âge), vous ne recevrez pas de courrier d’invitation au dépistage.
    Seules les femmes non dépistées selon la fréquence recommandée reçoivent un courrier électronique les invitant à prendre rendez-vous chez un professionnel de santé pour réaliser un test de dépistage.

  • Si des cellules anormales et/ou la présence de virus sont détectées, cela ne signifie pas nécessairement que vous avez un cancer. Votre médecin ou votre sage-femme, qui reçoit également vos résultats, vous indiquera les examens complémentaires nécessaires et vous orientera, si besoin, vers un professionnel de santé spécialisé.

  • La consultation chez le professionnel de santé, la réalisation du prélèvement et l’analyse du test de dépistage sont prises en charge dans les conditions habituelles par votre régime d’assurance maladie et votre complémentaire santé.
    Si vous avez reçu un courrier d’invitation, l’analyse du test de dépistage est prise en charge à 100 % par votre régime d’assurance maladie, sans avance de frais.
    Si vous bénéficiez de la Complémentaire Santé Solidarité (CSS) ou de l’Aide médicale d’État (AME), il n’y a rien à payer.

Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à en parler avec votre professionnel de santé.

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